DESTABILISATION POSTURALE PAR DES LUNETTES
LES MESAVENTURES D'ARNAUD
CHAPITRE 1: QUAND LA VIE BASCULE
J'ai hésité à vous proposer l'histoire d'Arnaud H. car elle est très complexe et non encore totalement solutionnée.
Finalement, je vous livre les informations comme elles sont intervenues chronologiquement.
Il s'agit d'une situation remarquable dans la violence de ses répercutions.
C'est parce que c'est un cas, à mon point de vue d'école, raconté par un être sensible, à l'écoute de son corps, mais aussi de son environnement, que j'ai décidé de vous le livrer de façon chronologique, pour le moment sans y apporter de commentaire.
Il ne s'agit pas de conclure hâtivement...
Tout n'est pas clair, tout n'est pas ou noir ou blanc, l'amélioration est tout de même notable.
Je me suis refusé à résumer les textes d'Arnaud H., écrits dans un vocabulaire parfait, qui dans leurs détails apportent des renseignements utiles à la compréhension de son état et de son parcours du combattant.
Je reçois le 8 juillet 2011 de mon ami Guy DUCHEMIN, optométriste et consultant au Québec, le message suivant:
«J'ai suggéré à cette personne de te consulter. Voici le résumé (?) de son histoire qu'il m'a fait parvenir: »
Début du message réexpédié :
De : "arnaud" >
Objet : RE : Message en provenance de alternativesante.com
Bonjour Monsieur,
Je viens à votre rencontre, comme tant d’autres, pour un problème ophtalmologique, vous l’aurez, bien sûr, deviné… C’est par truchement de votre propos mettant en avant que l’œil est un « médium psychosomatique » que j’entendis beaucoup et votre travail fit caisse de résonance en mon for intérieur
Je souhaiterai être concis et explicite à votre endroit ; en effet, j’ai pensé aboutir à une aporie.
Je m’explique ; j’ai 52 ans, ma myopie fut dépistée à 11 ans (élève en sixième, notre professeur d’anglais sensibilisait notre groupe en nous déplaçant aléatoirement dans la classe, les 2 premiers trimestres favorisant beaucoup l’expression orale de cette langue que nous découvrions et je comprenais mieux au premier rang qu’au dernier; bien des années plus tard je compris que je lisais sur ses lèvres) et prise en charge par le port de verres pour la vision de loin.
J’alternais les lunettes avec des lentilles de contact car je pratiquais, en amateur mais avec régularité, de nombreuses activités sportives non seulement des sports collectifs (rugby, volley-ball, football etc.) mais aussi du judo et de l’athlétisme.
A compter de mes 30 ans, ce fut le jogging qui me passionna et les longues distances (10 km, semi marathon et quelques marathons) jusqu’à 48 ans.
Je pouvais m’enorgueillir d’avoir un très bon schéma corporel, très sensitif et j’ose l’adjectif intuitif.
Ma correction est de – 5 à chaque œil… Je n’ai jamais rencontré la moindre difficulté ophtalmologique.
Au printemps 2007, j’allais à la rencontre de mon médecin ophtalmologue qui me dit benoîtement que j’étais devenu presbyte et qu’il fallait que je passe aux verres progressifs. Je me rendis avec l’ordonnance chez l’opticien qu’elle me recommanda dans le centre de Paris, je cherchais la semaine suivante les lunettes prescrites et là Patatras !
J’avais beaucoup de mal à m’y adapter, je retourna le 1er mois deux fois faire les ajustements nécessaires chez l’opticien…
Dans mon environnement, j’avais entendu « que les progressifs, il fallait s’y faire, mais on s’y faisait après quelques mois ».
Je décidais d’avoir un second avis médical et prenais rendez-vous à la Fondation Adolphe de Rothschild… 6 mois d’attente ! Mais la compétence du pôle ophtalmo de ladite Fondation m’apparut incontournable.
C’est après 4 ou 5 mois que je pris conscience que j’avais arrêté la course à pied !
Du jour au lendemain sans m’en rendre compte tout « absorbé, tout en tension d’adaptabilité que j’étais »... Ce fut ma 1ère alerte.
A mon travail, je suis comptable dans la fonction publique territoriale, c’était très douloureux, comme des milliers de salariés, je suis devant un moniteur toute la journée...
2ème alerte : crise de nerfs très sévère, je saisis mes lunettes les jette sur les plateau de téléopérateurs ou nous évoluons : « je n’en peux plus, je n’en peux plus… ».
Couvert de sueurs, hydrose maximale des mains et des pieds.
Evacuation par les sapeurs pompiers au CHU le plus proche.
Je fus touché par l’attention de l’urgentiste qui m’écouta attentivement : « Docteur, je pense que ce sont mes verres progressifs qui ont induit etc. » Il rédigea avec soin une lettre à l’attention de sa consoeur de Rothschild demandant à avancer mon rendez-vous (désistement etc.)
Il m’établit un arrêt de travail de 3 jours, je transmis la prescription au secrétariat de la Fondation, mais je fus reçu 6 mois plus tard, comme convenu.
En amont j’avais synthétisé mon propos : quand je fus appelé, j’évoquai ma problématique avec soin auprès de l’ophtalmologue, elle fut balayée d’un revers de main et il me fut précisé : « tant qu’on n’a pas essayé les progressifs d’Essilor de la dernière génération, on ne peut savoir si on ne supporte pas les progressifs, alors regardez au loin, de près : les mesures de ma consoeur sont exactes » : -5 à chaque œil (Vision de Loin) et + 1,75 (Vision de Près). « Comme vous n’avez pas des varilux d’Essilor, faîtes en établir tout ira bien ». Ce que je fis sans délai…
Etant suivi par un médecin sportif, puisque joggeur amateur mais averti, pour me détendre me prescrit 10 séances de kinésithérapie ; j’avais des douleurs qui commençaient à m’envahir le corps et moi qui aimait tant me faire masser, je ne supportais plus les massages, des douleurs aigues s’étaient installées, certainement dans le déni, je les avais minimisées.
J’avais des vertiges et des déséquilibres permanents, j’eus s’aggravant des trous de mémoires manifestes, de compréhension (au travail qui me parle, où est-elle, où est-il? quel est le téléphone sonnant?), d’attention, je me cognais fréquemment contre les objets et de sérieuses crampes musculaires me réveillèrent chaque nuit (mollet gauche &/ou droit).
Je portais donc les progressifs Varilux d’Essilor avec les conseils prodigués par l’opticien concernant les modalités pour bien voir avec les progressifs.
J’avais de plus en plus de mal à me situer dans l’espace, à faire la synthèse des informations pour traverser une chaussée, je devais m’y reprendre à 3 fois : le feu est-il rouge ? Les voitures s’arrêtent-elles ? Le « petit bonhomme vert » est-il activé ?
Déjà 2 ou 3 rotations des feux tricolores et je n’avais pas encore traversé la chaussée. Entre mon domicile et mon travail je mettais 1/2h supplémentaire matin et soir ! Les douleurs de type « fibromyalgiques » s’étaient cristallisées sur ma nuque, le long de ma colonne vertébrale, dans les épaules, le bassin, les doigts, les chevilles et les pieds…
J’ai eu très peur et me senti isolé car mon médecin traitant, femme compétente s’il en est, ne pensait pas non plus que mes verres pouvaient jouer un rôle quelconque de ce type dans le déroulé de mon histoire.
Je m’étais mis au yoga pour rester auprès d’un environnement ou inter agissaient l’esprit, le corps et le souffle : je dus abandonner les postures m’étant si douloureuses.
J’allais consulter 6 autres ophtalmologues (dans le privé et le public) et chacun(e)
(Ils) m' évacuèrent l’éventualité de mon hypothèse avancée en 2 minutes : « Docteur êtes vous sûr que les progressifs ne peuvent pas induire une perte de schéma corporel, des douleurs etc. ? » : c’était « non, en aucun cas ! ». Je passais 2 IRM cérébrales : négatives. J’avais essayé à quelques reprises, pendant des congés pendant une période d’une semaine d’abandonner les progressifs pour prendre 2 paires de lunettes, celle de myope (VL) et des verres à champ intermédiaire que le sixième ophtalmo me conseilla : je voyais beaucoup mieux à l’écran avec ces verres interview mais quand je chaussais les verres de myope mon schéma corporel « explosait » au bout de 48 h, mes pieds partaient dans tous les sens, le sol se dérobait sous mes pas, les escaliers devenaient un pic rocheux ; à la fin de la semaine les symptômes s’amplifiaient : c’était intolérable !
D’autant que mes douleurs aigues s’étant chronicisées ne m’autorisaient que quelques instants de sommeil chaque nuit !
4 ans que j’étais confronté à cette problématique et le dernier ophtalmo consulté me prescrit la vue en monovision ou vision en bascule. Aucun de ses collègues ne m’en fit part ! J’ai donc abandonné les verres progressifs début Janvier 2011, les 1ers me firent prescrits en Mars 2007 !
Pendant 3 semaines et 2 jours ce fut épouvantable : mon schéma corporel vola en éclat : je ne pouvais plus faire mes achats en grande surface (décryptage du sol impossible, ou suis-je par rapport à l’autre, pertes d’équilibre quasi-constante)…
C’est après 3 semaines et 2 jours que je recommençais à mieux décrypter le sol à nouveau, à mieux me situer dans l’espace ; centimètre après centimètre.
Ça va mieux, j’ai une intolérance majeure aux progressifs !
En monovision avec des lentilles de contact et une paire de lunettes spécifiques pour voir de près ou 2 paires VL et Interview
J’étais tellement épuisé qu’un médecin interniste m’adressa à un confrère psychiatre début Juin ; ce médecin fut abasourdi et mesura mon épuisement : « comment avez-vous fait en dormant si peu ?!?... » « Je ne sais pas Docteur, mais j’étais dans un tel isolement ! Nul n’écoutai ma parole » Je suis en Arrêt de Travail depuis lors et son traitement médicamenteux est lourd, un peu trop peut-être : mais je fais des nuits de 9 ou 10heures, j’en ai tellement besoin !
…
Peu avant mon arrêt de travail, très ému, j’ai rechaussé trois fois mes chaussures de jogging et passé short et T shirt pour jogger tout doucement habitant près du Canal de l’Ourcq à l’Est de Paris.
Le long de ce Canal, il y a un chemin de hallage avec d’anciennes voies de chemins de fer. Je profitai de ce printemps sec et lumineux pour m’y rendre entre 13 et 14heures quand le ciel est azur et le soleil à son zénith équipé soit de mes lentilles dissociées (monovision) soit de mes lunettes de myope. Je mesurais pleinement le traumatisme subi en essayant de » sauter d’une traverse de bois à l’autre, ou de façon alternative en souhaitant en effacer une etc.
L’information ne s’inscrit pas assez vite sur mon cerveau pour traiter l’information, je ne peux encore courir tout doucement (bien sûr) mais de façon linéaire, j’ai encore du mal à traverser « spontanément » la chaussée etc.
Je vous remercie encore pour l’attention que vous portez à mon courriel,
Sincèrement,
Bonne journée
Arnaud H. »
Ben dis donc!!!!! Quel cas!! Quel malaise, Quel mal être!
SYNTHESE :
Arnaud a été déstabilisé par le port de verres progressifs, quels qu'ils soient, à priori, les vérifications multiples de sa correction visuelle n'ont rien révélé de particulier.
L'abandon des verres progressifs n'a rien amélioré, le déséquilibre est là.
Même avec deux paires de lunettes, ou des lentilles de contact, qu'il nomme monovision , c'est à dire une pour la vision de loin et une pour la vision de près.
Je reçois Arnaud le 20 juillet 2011
Je me trouve face à un homme atteint physiquement et moralement, désabusé mais attendant des réponses à ses nombreuses questions, épuisé dans son parcours du combattant.
Il est en arrêt de travail, ne peut plus courir, a de grandes difficultés pour faire ses courses dans les supermarchés, a du mal à se déplacer dans la rue... souffre de douleurs musculaires diverses, et a un traitement médicamenteux assez lourd...
Arnaud m'informe que son médecin conseille de déclarer un handicap, et de le passer en longue maladie.
Le traitement médical qu'il prend est le suivant:
Neuleptil 4%: 35 gouttes/jour: 10 midi & 25 (1/4h avant de me coucher)
Valium 10 mg: 1/2cp matin, ½ midi et 1 cp (1/4h avant de me coucher)
Phénergan 25 mg: 1 cp midi et 1 cp (1/4h avant de me coucher)
Anafranyl: doit passer progressivement de 75 mg/j à 150 (début août)
Il porte des lentilles de contact, c'est avec celles-ci qu'il vit actuellement et se sent le moins mal.
Il ajoute une paire de lunettes sur ses lentilles pour la lecture.
LENTILLES, à renouvellement quotidien, OD -4,50 OG -4,25 pour la vision de loin
LUNETTES de vision de proximité et de près: OD et OG +1,00 add+1,50 !!!
Le bilan visuel réalisé avec ses lentilles de contact montre une légère sur-correction de loin OD +0,25 OG +0,50
L'essai de cette correction normalise son équilibre tonal postural.
Je décide de ne pas m'occuper d'une éventuelle correction de lunettes, préférant tenter de l'améliorer sans perturbation prismatique par le port de lentilles qu'il supporte d'ailleurs parfaitement bien.
Je lui procure donc des lentilles journalières OD -4,25 OG -3,75 et lui conseille de les porter exclusivement et d'ajouter ses lunettes de lecture lorsque cela est nécessaire.
Je ne fais pas de commentaire particulier ni ne lui promets de miracle.
Attendons. Essayons.
Nous décidons de faire le point ensemble huit jours après, le 27 juillet.
Le lendemain je reçois le message suivant:
date
21 juillet 2011 16:56
Bonjour Monsieur,
24heures avec cette nouvelle donne ophtalmologique; je souhaitais vous faire partager mon émotion…
Un mieux-être complet !!
Depuis le printemps 2007, ou me furent prescrits mes verres progressifs, je n’avais pas revu aussi bien…
J’appréhende déjà beaucoup mieux le traitement des informations pour traverser la chaussée, dans un « moyen market »,je me situais, à nouveau, convenablement par rapport aux autres ; je ne manquerai pas d’aller jogger, en soft, au cours du week-end sur les anciennes traverses de chemin de fer sur les chemins de halage du Canal de l’Ourcq. Je n’en n’ai fait part à personne et tenais à vous en informer le premier, car ce furent quatre années très douloureuses…
Vous me permettez de me dégager d’une aporie !!
Sincères Remerciements !!
A bientôt
Arnaud H.
Je l'ai donc à nouveau reçu comme prévu 8 jours après. Le 27 juillet 2011
Il ressent une très nette amélioration et a pu reprendre son jogging le week-end, pendant une demie heure environ. Rappelez-vous: c'était un marathonien, qui n'a pas pu chausser ses chaussures de sport depuis 2007!
Arnaud n'appréhende plus les sorties. Ce n'est plus un calvaire.
Nous avons conclu de laisser passer un peu de temps et se revoir le 20 septembre pour un nouvel examen,
Je reçois un nouveau message le 20 août:
-----Message d'origine-----
De : arnaud
Envoyé : samedi 20 août 201112:58
À : 'michel habif'
Objet : 3 mots: révélateur
Bonjour Monsieur,
Comme « Il est un Temps pour Tout » et que c’est celui de vos vacances je souhaite que l’horizon indépassable du moniteur soit réellement franchi allègrement pour un changement d’horizon et que vous trouverez ce courriel bien plus tard lors de votre rentrée…
Mais je tenais à vous dire, de crainte de l’oublier, qu’hier en fin d’après-midi je suis allé à la piscine de Boulogne-Billancourt et que j’ai fait à mon rythme, de façon pondérée 75 longueurs moitié en nageant, moitié en pratiquant l’aquajogging de manière aléatoire.
Mes douleurs sont légèrement moindre, légèrement, mais concrètement et surtout je ne ressors plus de l’eau couleur« écrevisse cuite » aux poignées, genoux, chevilles et pour la 1èrefois depuis 4 ans, cela m’a apporté du bien-être... Ce fut un bon révélateur…
Avec mon souvenir le meilleur
Arno H.
Puis un autre le 27 août:
TR : 3 mots: révélateur: d'une semaine à l'autre
Bonjour Monsieur,
Hier, à17h00, profitant d’une piscine encore accessible avant les retours prévus des franciliens pour ce week-end, j’en ai profité pour pratiquer le même exercice que la semaine passée : aquajogging et natation aléatoire dans un bassin de 25 mètres dans lequel on a toujours pied.
Mes douleurs sont tellement profondes et cristallisées qu’elles sont encore ici, là et ailleurs mais je sens que progressivement elles perdent un brin d’intensité, les rotations des épaules en crawl étaient aussi douloureuses à l’une et à l’autre,la droite hier fut nettement atténuée, mon bassin tétanisé, douloureux certes mais possibilité de le faire osciller doucement…
Puis dans le bassin ou se trouvent les buses du jacuzzi possibilité d’y exposer mes chevilles encore douloureuses et le bas de ma colonne idem, je ne pouvais pas les y mettre en mai dernier etc. et, encore le fait qu’en sortant de l’eau,mes articulations n’étaient pas « écrevisse cuite » et la nuit qui s’en suivit les douleurs furent présentes mais pas exponentielles comme précédemment…
Je ne crois pas vous avoir dit que Le Dr D-A, ma généraliste depuis de longues années est prête a vous rencontrer avec plaisir d’autant que le cabinet médical ou elle évolue ses 3 autres confrères sont aussi intéressés par cette problématique...
Encore quelques lignes d’écriture et j’aurai fait une note de synthèse « chronologique »du déroulé de ce passage que je vous adresserai au plus tard mi Septembre et me rendrais disponible; pour faire simple, je travaille du Lundi au Vendredi de 08h30 à 17h45 à ... Mais j’aurais quelques possibilités de poser une ou une demi RTT, et le samedi all day long
Je souhaite que vous soyez dans les choses qui vous intéressent avec celles et ceux qui vous sont chers.
Bon week-end, en vacances!
Arno H.
Entre temps:
Arnaud a repris son travail le 12 août...
Comme prévu j'ai revu Arnaud le 20 septembre
Nous avons décidé de poursuivre avec les lentilles, le temps qu'il soit totalement sevré de son traitement médicamenteux, sevrage déjà commencé en août avec son médecin.
Ce sevrage est important à mon sens pour tenter de s'approcher au mieux de sa correction visuelle de confort et d'équilibre postural, qui lui apportera un mieux être certain.
La prochaine étape sera donc un examen de vue afin de le ré-équiper avec des lunettes, et pourquoi pas des verres progressifs...
Je l'ai revu récemment, tout est à peu prés stable, la réfraction avec ses lentilles est satisfaisante.
Avant de valider cet article, je lui ai posé quelques questions:
Lorsque vous êtes venu la 1ère fois vous m'avez dit avoir des semelles depuis 2 ans, non portées ce jour là.
Les mettez-vous encore et quand? => quand je pratiquai de l’athlétisme, j’en portai déjà mais j’avais été, il y a 3 ans rue du rendez vous -75012- quand je commençais a entendre proprioception, je vais chercher si j’ai gardé trace du dossier (je crois que oui) pour apporter une réponse plus précise par contre aujourd’hui j’ai tout abandonné
Lorsque vous allez à la piscine, est-ce avec les lentilles?Oui car quand je nage crawl ou brasse je peux anticiper sur ma direction en fonction de la direction prise par l’autre
Vous souffriez de sensationd'instabilité, qu'en est-il? Je parlerai de relâchement impossible étant toute la journée sur écran « scotché ! » avec ce travail (… !) et cherchant la meilleure vision possible saisie du clacier a travers le prt des verres et l’écran hors verres ou plus de proximité et faire les 2 au travers du prisme verrre (pour gagner du temps) etc
A la question: entendez-vous bien, vous avez répondu: non.
et aujourd'hui? Pas toujours surtout sur leplateau de téléopérateurs, surtout que ce n’est pas du son mais du bruits et les sons émergents parfois me déstabilisent
Vous aviez dit avoir la sensation de serrer les dents, et à ce jour? J’ai beaucoup de mal a apprécier confondu que j’étais quand j’appris que dans les mois ou les années a venir je devrais porter une gouttières
Le chewing-gum, toujours autant? Chewing gum : (-) + (-) = -
Traiment médical actuel:
Neuleptil 6 gouttes avant endormissement
1 Valium ou 1/2 , je gère avec son accord,
Phénergan préconisé mais je n’en prends pas
100 mg d’Anafranyl de prescrit mais j’en suis à 50
Voilà, nous en sommes là, je ne manquerai pas de vous donner de ses nouvelles.
Dans un prochain article je reviendrai sur son histoire afin de tenter d'analyser plus précisément ce qui s'est passé.
J'attends vos commentaires, vos remarques, vos questions,
Merci de votre lecture,
Michel HABIF
Ps:
Je vous rappelle que vous pouvez:
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Si vous voulez discuter d'Arnaud, laisser vos commentaires directement après cet article en cliquant sur le lien. Une discussion pourra s'entamer ici même.
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